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samedi 6 octobre 2018

Cours du droit administratif Résumé,télecharger pdf gratuit.

  droitenfrancais       samedi 6 octobre 2018


Cours du droit administratif
Résumé





Le procédé normal de l’arsenal administratif est l’acte unilatéral. C’est une décision exécutoire créatrice de droits et obligations à l’égard des administrés. Ce procédé se distingue des actes unilatéraux non exécutoires, comme par exemple les actes préparatoires des décisions administratifs, les mesures d’ordre intérieur, les circulaires, les directives.
Les décisions exécutoires peuvent être soit individuelles soit règlementaires. Ces règlements forment une catégorie qui nécessite un double classement. La distinction repose essentiellement dans les principes constitutionnels. Par exemple, dans la constitution de 2011, les articles 89 et 90 distinguent entre les règlements d’exécution de la loi et les règlements autonomes. Certaines ordonnances peuvent être assimilées aux règlements d’exécution de la loi quant à leur soumission à la loi.
Règlement d’exécution de la loi : pour qu’il soit applicable, il doit respecter la loi.
Le règlement autonome : intervient dans des domaines qui ne sont pas du domaine de la loi. Le gouvernement prend des décisions générales sans le parlement. Celles-ci doivent obéir au droit : elles sont soumises au contrôle constitutionnel. Le juge administratif peut aussi vérifier s’il est conforme aux principes généraux du droit – il recherche les principes généraux du droit dans les croyances sociales-





Ordonnance : le gouvernement demande au parlement une habilitation qui lui permet de prendre des décisions. Si elles sont votées par le parlement, elles deviennent une loi. Dans le cas contraire elles seront des règlements.
La loi, d’un point de vue organique, émane du parlement.
D’un point de vue matériel, elle intervient dans le domaine qui lui est propre.
Approche matérielle = l’objet = de quoi elle parle
D’un point de vue organique, les détenteurs du pouvoir règlementaire peuvent être classés en plusieurs catégories. Au niveau du pouvoir central - Roi, premier ministre- chacun intervient dans son domaine dans le pouvoir règlementaire, pouvoir que les ministres ne possèdent pas mais qu’ils reçoivent par délégation.
Au niveau des autorités locales, les autorités règlementaires de droit commun sont le wali, le gouverneur, les maires. Certains organismes du droit public émanent du pouvoir privé –lorsque le pouvoir privé est investi d’une mission de services public-
L’entrée en vigueur d’un acte administratif est soumise à une bonne information des administrés concernés. Les mesures de publication diffèrent selon qu’il s’agit d’une mesure règlementaire ou individuelle. L’information des règlements se fait par une publication. Pour les mesures individuelles, elle se fait par une notification.
La disparition de l’acte administratif, hormis l’hypothèse de son annulation avec effet rétroactif dans le cadre d’un recours pour excès de pouvoir, intervient soit par l’abrogation de l’acte pour l’avenir, soit à la suite d’un retrait,  dont les effets sont rétroactifs.  Ceci explique les strictes et rigoureuses limites dans lesquelles ils s’exercent. La théorie du changement des circonstances exceptionnelles laisse à l’administration une certaine marge de liberté pour revenir sur ses décisions. Le but de tout acte est de répondre à l’intérêt général.
Alors qu’en droit privé, les relations juridiques reposent principalement sur l’accord des volontés consacré par des contrats, et qu’une partie ne peut imposer une obligation à un autre individu, au contraire, l’acte unilatérale qui est créateur de droits et obligations à l’égard des administrés est une manifestation de la puissance publique qui révèle une situation d’inégalité entre l’administration et le particulier –inégalité qui s’équilibre par le contrôle juridictionnel de la légalité- Les décisions prises par l’administration revêtent une force juridique particulière.


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