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jeudi 25 avril 2019

LIVRET MÉTHODOLOGIQUE Volume 1 : Terminologie – Langage

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LIVRET MÉTHODOLOGIQUE Volume 1 : Terminologie – Langage 





LIVRET MÉTHODOLOGIQUE Volume 1 : Terminologie – Langage 

SOMMAIRE
Avant-propos ............................................................................................................................ 4
Les usages du courrier ............................................................................................................. 7
Les fautes d’expression courantes .......................................................................................... 8
Petit lexique des pièges du langage ........................................................................................ 9
Les conjugaisons difficiles ..................................................................................................... 13
L’usage des majuscules .......................................................................................................... 18
Les locutions latines ............................................................................................................... 22
Références fameuses, allusions historiques et mythologiques ......................................... 32
Les liaisons logiques du discours ......................................................................................... 33
Les syllogismes juridiques ..................................................................................................... 63




AVANT-PROPOS1
par Sandra Szurek et Jean-Luc Chassel
Accessible à tous les bacheliers, largement ouvertes aux échanges, parfois dès la deuxième année, lieu
d’un brassage grandissant des cultures juridiques avec notamment le succès des programmes
Erasmus, les licences en Droit, Droit français-Droits de l’Europe, Économie et Droit et Sciences
politiques, rassemblent aujourd’hui non seulement des étudiants de tous niveaux et de toutes
cultures mais encore de diverses nationalités. Ces changements, signes de vitalité et de richesse,
appellent de la part des enseignants de l’unité de formation et de recherche Droit et Sciences
politiques de l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense, un regain d’attention aux difficultés que
soulève l’obtention du diplôme. Parmi celles-ci, une maîtrise incomplète ou imparfaite de la
méthodologie figure souvent parmi les principales causes d’échec, en raison de l’incapacité des
étudiants de faire valoir leurs connaissances dans le cadre formel requis, cas pratique, commentaire
de texte, etc… sans parler de ce fameux plan français de la dissertation en deux parties, si déroutant
pour les étudiants étrangers !
La Méthode élaboré en 2006 par l’équipe de formation de la licence, refondue en 2009 et accessible
maintenant sur le site Comète de l’université, s’adresse donc à tous les étudiants, de la première à la
cinquième année. Son élaboration répond à plusieurs objectifs.
Le premier objectif est de permettre à ceux qui le souhaitent d’avoir une vue d’ensemble des
différents types d’exercices juridiques dont la maîtrise est un gage incontestable de réussite des
études supérieures. Rassemblés dans un document unique, consultable autant que de besoin, ces
exercices sont assortis de conseils pratiques et parfois d’exemples. Il ne s’agit pas, bien entendu, de
remplacer les conseils méthodologiques dispensés dans le cadre de chaque enseignement et en
particulier dans le cadre des travaux dirigés. Il ne s’agit pas davantage de remplacer les conseils
individualisés dispensés dans le cadre du tutorat. Mais il s’agit de compléter ceux-ci en offrant à
chaque étudiant, avec cet outil de travail supplémentaire, une vue interdisciplinaire de la méthode.
La formation à ces différents types d’exercices universitaires n’est pas une lubie d’enseignants
enfermés dans leur pédagogie universitaire. Elle est le fondement de la formation professionnelle car
elle contraint les étudiants comme leurs maîtres à la rigueur de l’expression et du raisonnement. Les
juristes ne sont peut-être pas des rhéteurs ni des gens de lettres, mais il n’est aucune profession
juridique, administrative ou politique qui ne requière à la fois une pensée structurée et une langue
précise. La Méthode prodigue donc des conseils et des règles auxquels chacun peut se référer. Et
puisque n’importe quel instrumentiste fait quotidiennement ses gammes pour entretenir ou
perfectionner sa virtuosité, les éléments théoriques sont accompagnés maintenant d’une série
d’exercices pédagogiques.
Le caractère novateur de ce document ne s’arrête pas là. L’équipe de formation de la licence exprime
le souhait que celui-ci serve de lien entre ses membres, les étudiants et les équipes pédagogiques des
différentes matières. En effet, destiné à être régulièrement actualisé, ce document pourra
éventuellement répondre à des besoins méthodologiques spécifiques dont les étudiants ou les
équipes pédagogiques voudraient saisir l’équipe de formation par l’intermédiaire de leurs
enseignants.





D’ores et déjà, chacun pourra y trouver, par exemple, des conseils précieux sur l’expression, sur le
raisonnement, quelques corrigés et un choix d’exercices, en attendant l’ouverture d’autres rubriques.
En espérant que ce document saura être utile à chacun, il ne reste plus à l’équipe de formation de la
licence qu’à souhaiter de brillants succès aux étudiants de notre université.

LES USAGES DU COURRIER2
par Sandra Szurek
Voici quelques conseils sur la façon de rédiger les courriers que, à un moment ou à un autre de vos
études, vous pouvez être conduits à adresser à vos enseignants, à la direction de l’UFR, à la
présidence où différents responsables de l’université, ainsi qu’à des personnalités extérieures.
Même si l’on n’écrit plus aujourd’hui comme il y a cinquante ans et même si certaines règles sont
maintenant désuètes, la correspondance ne peut s’affranchir d’un minimum de formalisme qui n’est
que la marque des égards que vous devez à toute personne à laquelle vous vous adressez, en général
pour solliciter d’elle un renseignement, un service ou pour tout autre raison.
Ainsi, tout courrier doit être rédigé sur du papier à lettre blanc : n’utilisez jamais du papier à notes,
quadrillé, perforé, ni du papier fantaisie. Le courrier doit être transmis sous enveloppe portant le
nom du destinataire, même lorsqu’il lui est remis directement ou déposé dans un casier, par exemple.
Vous devez toujours commencer votre lettre par une « formule d’adresse ». Cette formule est
« Madame » ou « Monsieur » si vous écrivez à un particulier ou à un service administratif (et si vous
ne connaissez par le sexe de la personne, écrivez : « Madame, Monsieur »). Si votre correspondant
possède un titre ou exerce une fonction, vous devez l’exprimer : « Madame (ou Monsieur) le
Professeur » ; « Madame (ou Monsieur) le Directeur », « Madame (ou Monsieur) le Président »,
« Maître » (pour un avocat ou un notaire), etc. La formule « Chère Madame » ou « Cher Monsieur »
n’est employée que si vous entretenez déjà des rapports familiers avec la personne. Il ne faut jamais
accompagner cette formule du nom de la personne, même si cet usage s’est répandu dans les
correspondances commerciales et publicitaires… Pire encore, cette formule que le courrier
électronique a diffusé : « Bonjour Monsieur Martin » !




Tout courrier doit s’achever par une « formule de salutation (ou de politesse) », qui est
l’expression d’une certaine courtoisie des rapports sociaux et non d’une particulière soumission aux
autorités… La formule la plus courante est : « Veuillez agréer, Madame (ou Monsieur ou autre : vous
reprenez alors votre formule d’adresse) l’expression de mes salutations distinguées ». Il s’agit
cependant d’une formule minimale et, si la circonstance l’exige, n’hésitez pas à adresser vos
salutations respectueuses, voire très respectueuses selon la position de votre correspondant. En
revanche, contrairement à une idée malheureusement très répandue, vous ne devez jamais adresser
vos salutations cordiales ou conclure par l’expression « Très cordialement » : ces formules sont
inadaptées car elles supposent une familiarité et votre correspondant risque de les interpréter comme
une marque de condescendance à son égard.
Le respect de ce formalisme n’a rien de gratuit. Il est, pour vous, la meilleure assurance que vous ne
risquerez pas d’indisposer votre correspondant par une attitude qu’il pourra trouver cavalière, voire
incorrecte ou grossière au point de le disposer défavorablement à votre égard, ce qui, vous en
conviendrez, serait particulièrement contreproductif.



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