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mardi 16 juin 2020

L’ASEAN L’ASSOCIATION DES ETATS DE L’ASIE DU SUD EST PDF

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L’ASEAN
L’ASSOCIATION DES ETATS DE L’ASIE DU SUD EST




L’ASEAN 
L’ASSOCIATION DES ETATS DE L’ASIE DU SUD EST 
Présenté par : KOUMBA MOUSSAVOU Professeur : Mr ELASSER ORNELIA 
INTERVENTION DU PROFESSEUR : 
Au début, on tient à remercier l’exposante pour son travail et pour les efforts déployés pour faire cet exposé. 
Toutefois, on tient à lui reprocher le fait que l’axe 1 qui a été développé sous forme de modèle de Malthus n’a aucune utilité pour comprendre l’évolution de ce bloc. Par conséquent c’est un axe qu’il faut supprimer. 
En effet, le traitement de ce bloc économique régional revêt une grande importance pour nous les africains et ce dans la mesure où il nous permet de comprendre comment une poignée d’Etats aujourd’hui 10 ont pu, en dépit des influences externes, créer un bloc économique régional qui favorise une certaine intégration économique dans la région. 
L’ASEAN est une association des Etats de l’Asie du Sud Est. C’est une association qui a été crée en 1967 pour des raisons politiques et sécuritaires. Des raisons mises au service des intérêts us-américaines dans le cadre de l’affrontement entre les 2 blocs de la guerre froide ( le bloc de l’Est sous la direction de l’union soviétique et le bloc de l’Ouest sous la direction des USA). 
Ce bloc a constitué pour les Etats dans la région juste après la fin de la guerre froide, une grande richesse ( Un grand legs) qu’ils ont pu développer non pas uniquement dans un sens politique : défendre la stabilité de la région, mais aussi dans un sens économique et ce dans la mesure où ce bloc a pu connaitre l’adhésion de plusieurs autres Etats dans les années 90 du XXe siècle. L’ASEAN est un bloc économique qui constitue une grande réussite pour cette région et ce dans la mesure où ce bloc a pu entrer dans un projet d’intégration économique et de création de communauté économique. 
Toutefois, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une région hautement sensible sur le plan géopolitique, région objet de convoitise entre plusieurs puissances : les Etats Unis d’Amérique, la Chine et le Japon. 




Cette région vit dans une grande dépendance à l’égard de ces 3 puissances. Toutefois, la montée en puissance de la Chine peut favoriser dans les années à venir (2030, 2050) la constitution à long terme d’un grand bloc économique sous la direction de la Chine et du Japon. 
Introduction : 
a recrudescence des accords régionaux est l’une des caractéristiques des relations économiques internationales de ces quinze dernières années (OMC, 2007). Des accords commerciaux privilégiés, allant des zones de libre-échange jusqu’aux unions économiques en passant par des unions douanières, ont été mis en place dans la plupart des régions du monde : Amérique latine (MERCOSUR1), Amérique du Nord (ALENA2), Asie Pacifique (APEC, ASEAN, CER3), Caraïbes (CARICOM4), Afrique (UEMOA5, SADC6, ...), Europe (UE et ses élargissements successifs).... Si l’expérience européenne correspond au processus le plus avancé, cette recrudescence montre aussi que l’Europe n’est plus le parangon de l’intégration régionale. Il est à ce titre intéressant de rappeler que les Etats-Unis, longtemps réticents au régionalisme, sont devenus actifs dans ce domaine des relations internationales, à partir des années quatre-vingt (ALENA, ZLEA7). De nombreux pays en développement participent également à la mise en place de tels regroupements. LC’est ainsi que l'Association des Nations de l’Asie du Sud- Est (ASEAN) comprenant comme pays membres l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, le Brunei Darussalam, le Vietnam, le Laos, Myanmar et le Cambodge a été créée en 1967 afin de promouvoir la paix et la stabilité régionale. 
Dans le cadre de notre analyse, nous sommes amenés à poser la problématique suivante : dans quelle mesure l’ASEAN influence-t-elle les relations économiques internationales? 
1 Le MERCOSUR désigne le marché commun du Sud créé en 1991 et regroupant 5 pays (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Venezuela qui a intégré le marché en 2006). 
2 L’ALENA ou l’accord de libre-échange nord-américain est un traité entré en vigueur en 1994 qui instaure une zone de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique 
3 Le CER (Closer Economic Relations ou rapprochement des relations économiques) est un accord de libre échange entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande instauré en 1983. 
4La Communauté du bassin des Caraïbes ou CARICOM désigne le marché commun entre 15 pays des Caraïbes. 
5 L’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) a été créée en 1994 par sept pays africains (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo). 
6 La SADC (ou la Communauté de développement d’Afrique australe) créée en 1974 vise à la constitution d’une zone économique intégrée. Elle regroupe actuellement 14 pays. 
7 La ZLEA ou zone de libre-échange des Amériques est un projet économique initié et fortement « poussé » par le gouvernement américain qui engloberait tous les pays de l’Amérique (soit 34) sauf Cuba. 
Plan : 
Axe1 : Naissance et aperçu historique de l’ASEAN 
Axe 2 : Organisation et fonctionnement de l’ASEAN 
Axe 3 : Poids économique et influence de l’ASEAN sur les relations économiques internationales 
Axe 4 : les caractéristiques de l’ASEAN (forces et faiblesses) 
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Axe1 : Naissance et aperçu historique de l’ASEAN 
La toute première organisation régionale est Association of Southeast Asia (ASA), une alliance entre les Philippines, la Malaisie et la Thaïlande formée en 1961. 
Le 8 août 1967, dans le contexte de la guerre froide et la consolidation des camps rivaux, cinq États pro-américains de l'Asie, l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour et la Thaïlande, se réunissent à Bangkok pour créer l'Association des nations du Sud- Est asiatique ou en anglais Association of Southeast Asian Nations plus connue sous l’acronyme ASEAN. 
Les 5 ministres présents ce jour-là sont considérés comme les pères fondateurs de l’association [Adam Malik (Indonésie), Narcisco Ramos (Philippines), Abdul Razak (Malaisie), S. Rajaratnam (Singapour) et Thanat Khoman (Thaïlande)] 
Cette création fut entreprise pour faire barrage au communisme qui s’installait dans la région en pleine guerre du Vietnam. 
Les objectifs fixés pour le regroupement asiatique et le renforcement d'une plus grande intégration des États membres par la promotion de la paix et de la stabilité régionale par la suite, sont d'abord de nature économique. La création de I'ASEAN survient après une période de conflit afin de réconcilier les États concernés dans une région et un monde effervescents. Si 
les efforts politiques et de sécurité ont mieux réussi à attirer l'attention des États membres, la coopération économique a, en revanche, joué un rôle relativement mineur dans les deux premières décennies de l'existence de l'organisation. Chacun des États membres avait ses propres raisons et motivations pour adhérer à l'Organisation. 
Singapour avait peur de ses voisins ; la Thaïlande et les Philippines se souciaient du retrait américain du Vietnam ; l'Indonésie cherchait à rassurer ses voisins après la Confrontation ; la Malaisie parce qu'elle considérait I'ASEAN comme un moyen d'atténuer les nombreux conflits territoriaux avec ses voisins. Ce sont les motifs fondamentaux à l'origine de l'émergence de l'Association. La Déclaration de I'ASEAN, diffusée à Bangkok le 8 août 1967, donne l'information suivante sur la région de I'ASEAN. Elle a une population approximative de 500 millions, une superficie totale de 4,5 millions de kilomètres carrés, un PIB combiné de 737 billions de dollars us et 720 billions de dollars us de commerce. L'Association représente la volonté collective des nations de l'Asie du Sud- Est de renforcer leurs amitiés et coopération à travers l'effort conjoint et les sacrifices, assurant pour leurs peuples et pour la prochaine génération le bienfait de paix, de liberté et de prospérité. 
➢ Le règlement de la question Cambodgienne : 
À partir de 1979, l'ASEAN s'est notamment consacrée à la recherche d'un règlement du conflit au Cambodge, visant à obtenir le retrait de l'armée vietnamienne de ce pays et la restauration d'un gouvernement représentatif et indépendant à Phnom Penh (objectifs atteints avec le soutien de l'ensemble de la communauté internationale, respectivement en 1989 et 1993). Occupant une position stratégique et bénéficiant d'une forte croissance économique, l'ASEAN entretient des relations étroites avec les pays industrialisés. Elle conclut un accord- cadre avec la Communauté européenne dès 1980 
➢ L’instauration d’une zone de libre échange 
En 1992, ses membres décident de former une zone de libre-échange, l'AFTA (ASEAN Free Trade Association), entrée en vigueur en 1993 et appelée à se réaliser dans un délai de dix ans ; elle est donc entrée en vigueur en 2003. 
➢ L'élargissement de I'ASEAN : 
Après une période de stagnation en ce qui a trait à l'adhésion de nouveaux membres, le Sultanat de Brunei, à peine libéré du joug du protectorat britannique, s'est joint à l'Association le 8 janvier 1984. L'implosion de l'Union soviétique et la fin de la guerre froide ont libéré d'autres États de la pression des camps pour se joindre à I'ASEAN. Avec l'arrivée du Vietnam (le 28 juillet 1995), du Laos et du Myanmar (le 23 juillet 1997) et du Cambodge (le 30 avril 1999), l'Association regroupe désormais dix pays de l'Asie du Sud- Est, région hautement 
sensible. Elle est appelée à se ré- situer sur le nouvel échiquier mondial et se débarrasser des attributs de l'ère bipolaire. 
Figure 1 : Les différents pays membres de l’ASEAN8 
8 Source: http://www.casa.umontreal.ca/pegase/pbinter/asean.htm 
A côté des pays membres, il y a également des pays observateurs comme la Papouasie - Nouvelle – Guinée depuis 1985 ou le Timor Oriental qui a demandé son accession à l'ASEAN le 28 juillet 2006. 
Dans les années qui ont suivi, les états membres de l'ASEAN se sont réformés politiquement, libéralisés et développés économiquement et l'ASEAN a ainsi été citée comme un exemple de coopération régionale. 
➢ La crise économique : 
La crise économique de 1997 – 1998 (qui a débuté en Thaïlande puis en Indonésie et en Malaisie) est alors un nouveau défi pour les pays membres de l'ASEAN qui doivent lutter contre le déclin financier ainsi qu'avec l'instabilité politique et sociale associée. L'ASEAN se montre incapable de régler cette crise mais réussi à convaincre les pays membres d'améliorer la coopération financière et monétaire pour éviter une nouvelle crise. 
L'ASEAN décide alors de nouvelles actions afin de stimuler l'économie et le commerce, c'est- à-dire augmenter la compétitivité des pays membres dans la mondialisation. 




Axe2 : Organisation et fonctionnement de l’ASEAN : 
L'ASEAN est composée d'une présidence tournante qui comprend le sommet des chefs d'État et de Gouvernement ASEAN, les conférences ministérielles des États membres, un comité permanent qui se réunit tous les mois et des commissions spécialisées chargées des questions maritimes, de transport, d'aviation, du commerce et de l'industrie, des télécommunications, etc. 
Le secrétariat général n'a qu'une fonction administrative, les décisions sont prises en réunion par les représentants des pays membres 
L'ASEAN tient des sommets où les chefs de gouvernement de chaque pays membre discutent des questions régionales. D'autres rencontres ont lieu avec des pays non membres de l'organisation. 
Le premier sommet se tient à Bali en Indonésie en 1976. Au 3e sommet de 1987 de Manille, il est décidé qu'il aura lieu tous les cinq ans. Le 4esommet se tient donc à Singapour en 1992 où les dirigeants décident de se réunir tous les trois ans. En 2001, les sommets deviennent annuels. Les pays accueillent le sommet de l'ASEAN par ordre alphabétique, à l'exception de la Birmanie qui a renoncé à ce droit en 2006-2007 devant les pressions des États-Unis et de l'Union européenne (elle fut remplacée par les Philippines). Chaque pays préside à tour de rôle l'organisation pour l'année civile. 
• Le 31 décembre 2015, on note établissement de la communauté économique de l’ASEAN (prévue initialement pour 2020) 
La communauté ASEAN est composée de trois piliers principaux : 
• Les valeurs de la Communauté: 
La signature "One vision, one identity, One Community“ 
Le drapeau et l’emblème: 
Ils représentent une région ASEAN stable, pacifique, unie et dynamique. 
- Le bleu représente la paix et la stabilité - Le jaune, la prospérité 
- Le rouge, le dynamisme et le courage - Le blanc, la pureté 
Axe 3 : Poids économique et influence de l’ASEAN sur les relations économiques internationales 
Les pays de l'ASEAN ont des poids économiques peu comparables, puisque l'Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie, Singapour et les Philippines représentent 90 % du PIB total de l'ASEAN 
La population en âge de travailler devrait progresser de près de 30 millions, soit davantage que la Chine, d'ici 2020. 
Superficie en km2 
Comparaison des blocs en termes de PIB 
Si on le compare avec la France, l'ASEAN représentait 30% du PIB français à la fin des années 1980, 70% en 2010, et devrait le dépasser à l'horizon 2020. 
DES RESSOURCES NATURELLES ABONDANTES 
Pétrole et gaz : Brunei (160 000 barils/jour), Birmanie, Indonésie, Malaisie 
Hydro-électricité : Laos, Vietnam 
Charbon : Indonésie (leader mondial), Birmanie, Laos, Vietnam 
Pierres semi-précieuses : Birmanie (jade) 
Bois : Indonésie, Birmanie, Malaisie 
Caoutchouc : Thaïlande (1/3 de la production mondiale), Indonésie 
Huile de palme : Indonésie (leader mondial), Malaisie 
Riz : Thaïlande (leader mondial), Vietnam 
Axe4 : Les caractéristiques de l’ASEAN (force et faiblesses) 
1- Une forte hétérogénéité en matière de développement : 
Les dix membres de l’ASEAN présentent des différences de développement marquées : 
➢ 3 pays sont intégrés à la catégorie « Pays les Moins Avancés » (Birmanie, Cambodge, Laos), 2 pays ont des PIB par habitant se situant entre 1000 et 3000 USD par an et par habitant (Vietnam, Philippines), trois pays présentent des revenus intermédiaires (Thaïlande, Malaisie et Indonésie) tandis que deux pays affichent des hauts revenus (Singapour et Brunei). 
Outre l’hétérogénéité de tailles de marché (l’Indonésie, leader avec 40% du PIB régional, fait face à des marchés inférieurs à 10 Mds USD comme Brunei ou le Laos), la dynamique de croissance s’accompagne également de disparités importantes entre les pays. La performance indonésienne, par exemple, s’est nettement améliorée. Au contraire, les performances de Singapour, de la Thaïlande et de la Malaisie plafonnent entre 4 et 5 % par an. Mais, malgré ces caractéristiques et dynamiques hétérogènes, l’ASEAN est la 3ème force de développement en Asie. 
2) Un poids économique bientôt comparable à celui de la France : 
Le PIB cumulé de l’ASEAN estimé par le FMI est de 1800 Mds USD en 2010. Si on le compare avec la France, l’ASEAN représentait environ 30 % du PIB français à la fin des années 1980, et 70 % en 2010. Au rythme actuel le PIB de l’ASEAN devrait atteindre ou dépasser celui de la France en dollars courants à l’horizon 2020. La dynamique de croissance de cette région se situe dans la moyenne des performances des pays émergents à l’échelle mondiale et offre donc, pour les entreprises françaises, des perspectives de croissance intéressantes. Elle reste en moyenne inférieure de 3 à 4 points à celles de la Chine et de l’Inde. L’ASEAN, comptant plus de 550 millions d’habitants, a une progression démographique encore forte : d’ici 2020 la population en âge de travailler devrait progresser de près de 30 millions, soit davantage que l’évolution chinoise qui devrait atteindre les 20 millions. Son taux moyen d’urbanisation est nettement inférieur à celui de la Chine avec des perspectives de croissance de population urbaine qui vont soutenir le développement économique au cours des prochaines décennies. 
3) D’importants progrès accomplis en matière de gestion macro-économique et financière : 
Les pays de l’ASEAN disposent tous aujourd’hui d’excédents de balance des paiements courants et de réserves de change confortables. Singapour et la Malaisie en particulier sont des exportateurs nets de capitaux très importants. Les dettes publiques et la dette extérieure sont partout à des niveaux raisonnables. Seul le Vietnam accumule des déficits extérieurs et manifeste une instabilité macro-économique préoccupante. Globalement et en dépit de l’inquiétude soulevée par ce pays, les risques d’une crise de balance des paiements dans la 
région sont donc très faibles. Par contre, les obstacles micro-économiques demeurent importants : difficultés d’accès au marché, bureaucratie encore trop contraignante, corruption, parfois absence d’éthique des affaires... 
4) L’intégration économique régionale se concrétise encore trop lentement : 
Malgré les efforts réalisés, l’intégration régionale reste insuffisante. Le taux d’intégration des échanges entre pays de l’ASEAN est passé de 15 % à 25 % en 20 ans, et sur la période récente la dynamique des échanges avec les autres pays asiatiques (Chine en particulier) est beaucoup plus forte que la dynamique interne. Le libre échange a fini par s’imposer et devrait être quasi général d’ici 2015 entre les pays membres de l’organisation. Mais il ne s’appuie ni sur une Union Douanière (pas de tarif extérieur commun), ni sur une harmonisation des normes et des procédures, ni même sur une uniformisation régionale financière, ce qui fait que l’intégration des marchés est très loin d’être optimale au sein de l’ASEAN. Sur les dix dernières années, le commerce intra-ASEAN-5 ne parvient pas à décoller du seuil des 23-25 % des échanges globaux. 
5) Une forte dépendance à l’égard des investisseurs étrangers 
Les entreprises de l’ASEAN ne se trouvent pas en mesure de concurrencer les grands acteurs internationaux dans de nombreux domaines. Les Investissements Directs Etrangers (IDE) représentent dans une majorité de pays (à l’exception de l’Indonésie) une part très importante de la valeur ajoutée industrielle et des exportations. Le potentiel d’innovation des entreprises régionales est restreint et les marchés de l’ASEAN constituent fondamentalement un terrain d’affrontement des multinationales asiatiques et occidentales. 
6) L’ASEAN est ouverte sur le monde, et privilégie l’intégration internationale 
Cinq pays de l’ASEAN ont des échanges extérieurs qui représentent plus de 100 % du PIB (Singapour, Malaisie, Thaïlande, Vietnam et Cambodge). Le pays le moins internationalisé commercialement, l’Indonésie, a un ratio commerce extérieur sur PIB qui dépasse cependant les 40 %, c’est-à-dire proche du ratio français. Tous les membres de l’ASEAN se sont engagés dans un processus de plus en plus large d’accords de libre échange incluant les membres de l’ASEAN eux-mêmes, leurs partenaires de l’ASEAN + 3 (Chine, Japon et Corée), l’Australie, la Nouvelle Zélande et l’Inde. Certains de ces pays sont également engagés dans des négociations de libre échange avec l’Union européenne (Singapour, Malaisie) et avec les Etats-Unis dans le cadre du « trans-pacific partnership ». Les obstacles directs aux échanges sont dans l’ensemble moins élevés au sein de l’ASEAN qu’en Chine ou en Inde, même si les problèmes d’accès au marché restent nombreux. 
Problèmes en matière de pollution 
Perspective (diversifier les pôles d’échanges et se tourner vers l’Afrique) 
Conclusion : 
L’association des nations d’Asie du Sud Est constitue une intégration régionale croissante dans la mesure où sur les 11 pays que compose la région 10 Etats sont membres de l’organisation. (Reste Taipei) 
Malgré des efforts considérables constatés on note encore de fortes disparités en matière de développement ce qui peut constituer un blocage pour les enjeux à venir. Il faut toutefois admettre que cette région se distingue par sa diversité culturelle qui représente un atout notamment en matière de tourisme. 
Dès lors, au vue de toutes les capacités et attributs dont dispose l’ASEAN, et vu l’apport considérable de la Chine, ne devrons nous pas la considérer comme une nouvelle hyper puissance émergente? Sans pour autant minimiser l’arrivée de nouveaux concurrents 
Bibliographie : 
• Institutions des relations internationales, Claude Albert Colliard, 9eme éditions, p 635 
• Géopolitique de l’Asie pacifique, Jean Luc Domenach 
• Institutions internationales, Alain Gandolfi, page 45 
• La mondialisation, Aain Nonjon 
• L’Asie au cœur du libre échange, www.libres.org 
• Alternatives Economiques Poche n° 021 - novembre 2005 




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