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dimanche 10 septembre 2017

Cinq conseils pour réussir sa licence de droit

  droitenfrancais       dimanche 10 septembre 2017









Problème de méthodologie, charge de travail importante, vocabulaire spécifique, etc.. Nombreux et variés sont les obstacles sur le chemin de la licence, notamment au cours la première année souvent fatidique (environ 40% de réussite). Voici quelques conseils pour réussir.

1) Ne pas abuser de la liberté qu’offre l’université

À la différence du lycée, l’université n’impose l’assiduité que pendant les travaux dirigés (TD). Cela ne représente qu’environ 8 heures de cours obligatoires par semaine. Clara Bernard-Xémard, maître de conférence en droit privé à l’université Versailles-Saint-Quentin (UVSQ), prévient néanmoins: «Il est évident qu’un étudiant qui néglige les cours magistraux se prive de la possibilité de demander au professeur des éclaircissements sur tel ou tel point, ou de prolonger la discussion avec lui.» Même son de cloche chez Nicolas Rousseau, responsable de la publication des Chevaliers des Grands Arrêts et chargé de TD en droit constitutionnel à l’université de Cergy Pontoise: «Plutôt que de se plonger le nez dans des manuels tout seul chez soi ou de défricher hâtivement la matière quelques jours avant l’examen, on gagne beaucoup de temps en assistant aux cours magistraux, l’expérience le prouve.»



2) S’approprier la méthodologie

«La réussite aux partiels ne s’improvise pas. Elle implique de préparer soigneusement ses TD qui ont pour objectif premier de former à la méthodologie juridique», assure Clara Bernard-Xémard. Et pour cause: le commentaire d’arrêt, la dissertation ou le cas pratique s’avèrent déconcertants pour l’étudiant de première année qui peut mettre plusieurs mois à assimiler leurs subtilités.

Sans entraînement, point de salut. Nicolas Rousseau est formel: «On aura beau connaître son cours sur le bout des doigts, sans technique rien n’y fera. À l’inverse, un socle moyen de connaissances doublé d’une bonne méthode permet à tout le monde de s’en sortir.» Le conseil de Marie-Camille Eck, avocat à la Cour: forcez-vous à questionner votre chargé de TD si quelque chose n’est pas clair, et même à demander conseils à d’anciens élèves.

3) Ne pas hésiter à travailler en groupe

Face au stress ambiant et à la masse de travail, certains préfèrent étudier en groupe pour la préparation des TD comme pour les révisions d’examens. Même si cet usage n’est pas officiellement prôné, il permet d’alléger la charge de travail et de bénéficier des lumières d’autrui - à condition bien sûr que les participants soient de bonne volonté et jouent le jeu, insiste Nicolas Rousseau. Il recommande par ailleurs sur son site de créer une «mailing list» ou un groupe Facebook pour faciliter l’entraide.

4) Se tenir sans cesse informé

Fréquenter la bibliothèque universitaire est une priorité. C’est là que se trouvent généralement les annales des examens des années précédentes, précieux sésames à en croire Marie-Camille Eck, qui n’aurait pas réussi sans eux, assure-t-elle.

On peut aussi s’abonner à des revues juridiques, notamment à partir de la troisième année, où l’on ne vous pardonnera plus de faire l’impasse sur l’actualité juridique.

Les stages ou la fréquentation des prétoires peuvent également aiguiser votre esprit de juriste, tout en vous permettant d’y voir plus clair dans votre projet professionnel.

Dernier moyen efficace et dans l’air du temps, dixit Nicolas Rousseau: les réseaux sociaux, Twitter en tête, qui permettent de suivre au pas à pas des professionnels du droit.

5) Profiter des dispositifs de soutien parallèle

Certaines universités proposent des systèmes de tutorat. A l’UVSQ, les étudiants en difficulté peuvent être pris en charge, s’ils le souhaitent, par un «tuteur» qui les aidera notamment sur le plan méthodologique. Des prépas privées ont vu également le jour pour accompagner les étudiants tout au long de l’année au travers d’un soutien individualisé et d’évaluations régulières.

Dans tous les cas, ne paniquez pas: si les étudiants sortent souvent «lessivés» de leur première année, ils acquièrent par la suite une meilleure organisation et des méthodologies qui leur conviennent mieux. Ne vous laissez pas imposer des règles de travail qui ne vous ressemblent pas. Apprenez d’abord à cerner ce qui fonctionne ou non pour vous!
SOURCE:http://etudiant.lefigaro.fr

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